Tourné en Russie, à Moscou et vers l’île de Kronstadt, c’est un film sur la persistance de la vision. Comme si depuis les ténèbres, les morts avaient encore des mots à nous dire pour venir éclairer le présent. « Et dans la terre après l’asphyxie, résonne la voix, arme ultime » (Ossip Mandelstram).
Le film se passe dans la région agricole de Quang Nam, à quelques kilomètres de la ville de Da Nang, base portuaire américaines pendant la guerre du Vietnam, où se sont déroulés des combats parmi les plus sanglants. Aujourd’hui, l’Etat a décidé la modernisation de toute la zone côtière et l’implantation de vastes complexes touristiques, obligeant les paysans à quitter leurs terres. Dans le village de Dien Ngoc, les paysans ont dû céder leurs rizières et des investisseurs américains y ont construit un terrain de golf. Le film relate les réactions des habitants, dont la plupart ont participé à la lutte de libération.
A travers le regard de quatre jeunes Tokyoïstes, City Lights nous entraine au cœur des questionnements de cette jeunesse japonaise que l’on appelle aujourd’hui « la génération perdue ».
Le film est tourné dans le Lot où le cinéaste suit deux chasseurs lors d’une battue au sanglier. Le point de vue du réalisateur est simple et précis : suivre les chasseurs, caméra à l’épaule, en embuscade, en pleine course, bref dans l’exercice complet de leur passion et ce à l’aide de longs plans séquences.
Réalisé lors d’une mission civile, ce film donne la parole à différents acteurs de la résistance palestinienne à l’occupation israélienne. Il veut apporter un regard différent qui casse les stéréotypes, et éclaire les questions des familles séparées, de la lutte, de la colonisation…
C’est une histoire de vies croisées en transit dans un immeuble parisien menacé par l’effondrement. Et c’est aussi une métaphore : celle de l’instabilité en général, car la vie de nos personnages s’avère être toute aussi fragile que notre immeuble.
A la veille des élections de 2009, la cinéaste aborde des passants et leur demande de poser pour une photographie. Pendant la mise en place, on discute. Au fur et à mesure que les élections se rapprochent, les propos se font plus politiques.
« En Lithuanie, au fond de la forêt de Vilnius, un filet de fumée s’élève d’une vieille bâtisse en bois. C’est le repaire du cinéaste Sharunas Bartas. C’est le cinéaste des questions sans réponse, de la solitude et de l’épuisement. Il y a une dizaine d’années, fasciné par son art, j’ai voulu m’approcher de lui. Je me suis glissé dans son équipe, dans sa famille. J’ai installé mon lit dans un coin de son bunker-studio, dans cet étrange laboratoire de création, unique et sauvage… »
Originaire d’u petit village du sud-est du Brésil, qu’elle a quitté dans l’espoir d’une vie meilleure, Nice est bonne à demeure dans une grande maison où elle vit confinée. Au service des autres, sa vie s’écoule loin de chez elle, dominée par la solitude et le labeur répétitif d’un travail mésestimé.
Une vieille et belle maison, où vivent une mère, 87 ans, et son fils, 62 ans. Le quotidien, fait de rituels immuables, s’égrène au fil des évocations du passé.
Rwanda, avril 2009. Portrait de cinq paysans hutus ayant sauvé des Tutsi durant le génocide qui a eu lieu il ya maintenant seize ans. Cinq portraits de ceux qui ont alors fait le choix de vivre dans la fraternité, au milieu de la folie collective.
Sénégal. Le directeur de l’école de Missirah est un drôle d’oiseau. Coq sans scrupules, Mr Seclh, tel est nom, aime à pavaner sans peur du scandale. Il manie à merveille le double discours et sait se faire valoir quand il s’agit de rassembler à sa cause. Aujourd’hui il a trouvé les pigeons idéals, une association française à caractère humanitaire, chargée de bonnes intentions et de cadeaux.
Voyage sous forme d’exploration et de découverte. Voyage personnel. Métaphorique et politique.
Dans l’intimité d’une classe de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique, la caméra explore la relation qui s’établit entre le maître (Jean-Sébastien Béreau), l’élève, la partition et la musique.
Recardo, 7 ans, tisse malgré lui, des liens entre deux mondes : celui de ses parents, des Roms, et celui dans lequel il grandit : le monde occidental.
Amina, Fatoma et Asma sont trois amies originaires de petites îles lointaines du Golfe persique, situées au Sud de l’Iran. Elles sont parvenues à faire des études universitaires à Téhéran d’où elles prennent un train qui va les ramener vers leur village natal. Le film les accompagne tout au long de ce trajet dans l’espace intime d’un compartiment.